L’accès à l’eau et à l’assainissement : un droit humain fondamental

Sans eau, pas de vie. Sans assainissement, les risques épidémiques sont démultipliés. Depuis 2010, l’ONU reconnait le droit à un accès satisfaisant à l’eau et à l’assainissement pour tous. Un pas essentiel. Cependant, même si d’importants progrès ont été accomplis, des milliards de personnes dans le monde, principalement dans les zones rurales, n’ont toujours pas accès à ces services de base. 

Ce droit humain fondamental a été retranscrit dans l’un des objectifs de développement durable de l’ONU pour 2030 (objectif 6 : garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable).

La solidarité possible en France grâce à la loi Oudin-Santini 

Depuis 2005, la loi Oudin-Santini autorise les collectivités, syndicats et agences de l’eau à consacrer jusqu’à 1% de leur budget eau et assainissement pour financer des actions de coopération internationale dans le domaine de l’eau.

Les inégalités à l’échelle de la planète restent criantes

Entre 1990 et 2015, la proportion de la population mondiale utilisant une source d’eau potable améliorée a augmenté de 76% à 90%.

Et pourtant, des difficultés et inégalités subsistent :

  • 3 personnes sur 10 n’ont pas accès à des services d’eau potable gérés de manière sûre.
  • 6 personnes sur 10 n’ont pas accès à des installations sanitaires gérées de manière sûre.
  • 892 millions de personnes continuent à pratiquer la défécation à l’air libre.
  • Les femmes et les jeunes filles sont responsables de la collecte de l’eau dans 80% des ménages sans accès à l’eau sur place.
  • 2,4 milliards de personnes manquent d’installations sanitaires de base, telles que des toilettes ou des latrines.
  • Plus de 80% des eaux usées résultant des activités humaines sont déversées dans les rivières ou la mer, sans aucune dépollution.
  • Chaque jour, 1 000 enfants meurent de maladies faciles à prévenir, dues aux conditions d’assainissement et d’hygiène.

Des initiatives locales de solidarité internationale soutenues par le SYDEC

En 2010, le SYDEC a créé un fonds de soutien aux associations landaises souhaitant développer des projets structurants et durables et favorisant l’accès à l’eau et l’assainissement dans des pays en développement ou émergents (hors Europe et pays de l’OCDE). 


En 2019, il décide de se doter d’un cadre réglementaire et méthodologique pour l’attribution de ce financement. Il lance alors son premier appel à projets. Cette démarche est renouvelée chaque année.

Le SYDEC s’engage depuis plus de 10 ans en faveur de la solidarité internationale.

145 000 euros dédiée à la coopération internationale

Depuis 2010, le SYDEC a consacré un budget de plus de 145 000 euros aux actions internationales, en subventionnant plusieurs associations locales.

L’action du SYDEC s’inscrit dans la volonté des élus des communes adhérentes de faire émerger des projets de co-construction et de transmettre des savoir-faire aux populations sur place, et ainsi asseoir la viabilité des projets.

« Grace au soutien financier du SYDEC, des dizaines de puits d’eau potable ont ainsi pu voir le jour au Maroc, au Mali, au Sénégal, au Burkina Faso… Ces ouvrages ont permis une réelle amélioration des conditions de vie des populations locales ».

Benoit Auguin, Directeur technique Eau

Quelques-uns des projets subventionnés

En 2021 

3 associations ont été soutenues à hauteur de 4 000 € chacune pour les projets suivants :

Associations partenairesProjetsPays
Jekafocréation de deux foragesMali
Main dans la Main avec l’Afriquecréation d’un forage Burkina Faso
Les enfants du désertcréation d’un puits de fraîcheur au sein d’une écoleMaroc

En 2022 

3 associations ont bénéficié d’un engagement financier de la part du SYDEC, à hauteur de 4 000 € chacune :

Associations partenairesProjetsPays
Jekafocréation d’un forage d’eau potableMali
Main dans la Main avec l’Afriqueprojet d’adduction d’eau potableSénégal
Les enfants du désert projet de potabilisation de l’eau dans un villageMaroc
Des membres de l’association Main dans la Main avec les villageois, pendant les travaux.